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Saturday, 19 December 2015

Defining Cybermuseology's Subject of Study


Defining Cybermuseology

The term ‘Cybermuseology’ (in French «Cybermuséologie») has already appeared in some articles and conference presentations, mostly in the Canadian museological community. The phenomena that Cybermuseology represents have been developing worldwide and now demand the introduction of a common term into General Museology theory to cover work published to date on the museum's digital dimension.

In order to adequately define Cybermuseology, we first need to determine its relationship to General Museology and, secondly, outline all the cyber-related issues that could be attributed to museum activities.


Cybermuseology Seen Meta-Museologically

Hypothetically, Cybermuseology could have become one of the following: 1) an applied discipline (i.e. Special museology) or 2) a museological current (or movement). General museology, as a field of study and academic discipline, reflects on the concepts concerning all museum activities from collection management to visitors’ needs. In particular, it is aimed at monitoring Special Museologies and keeping them up-to-date. By Special Museologies, we refer to the application of specific subject disciplines serving museum needs. On an academic level, they have already become university disciplines. Today these so-called Special Museologies include, for instance, Visitor Studies, Collections Management, Exhibition Development, Object attribution and authenticity, Museum Informatics and so on.

Broader concepts, such as Museologie Nouvelle and Critical Museology, have also emerged since the 1960s. Their relationship to General Museology is defined as ‘Museological Movements’ inside the common field of study. Those movements have been forming in opposition to ‘old Museology’, which still lies within the realm of General Museology and the wider concept of Metamuseology. Museological movements have their own distinct trends: Inclusive Museology as a further development of the idea of New Museology, Postcritical Museology as a smoothing application for Critical Museology in a less critical way and so forth.

The term ‘Cybermuseology’ unites museum professionals’ and museologists' reflections that advance the idea of the efficient use of digital media by museums. At this stage, Cybermuseology as an intellectual discourse is already wider than any of the Special Museologies. It is not only connected with the application of Museum Informatics but we also can find reflections of a philosophical nature, including conceptual foresights. Considering the growing number of professional posts and conferences pertaining to the digital dimension of museums, we are witnessing the growth of Cybermuseology into a wide museological movement, uniting professionals all over the world. The research agenda behind Cybermuseology also has been growing, along with new challenges from the information technology industry to which museums now have to respond.

To support the aforementioned arguments, we will take a closer look at not only the new ‘cyber’ professions that have been introduced into museums but also significant conferences and publications on the subject.


Read further 

(this paper was presented at ICOFOM symposium in 2014)

Tuesday, 25 November 2014

Dominique Langlais on Cybermuseology (in French)


This how Dominique Langlais presents and reflects on the nature of cybermuseology in his M.A. thesis in 2007:
"Ces pratiques spécifiques ont été regroupées par quelques auteurs sous le terme cybermuséologie. Steve Dietz, conservateur au Walker Art Center, présente une ‘exposition’ en ligne qu’il intitule CyberMuseology et qu’il décrit comme suit : “"CyberMuseology" maps some of the traditional functions of the muséum—collection, préservation, research, interprétation, exhibition— against some of the distinctive characteristics of digital media—the network, interactivity, computabililty” (Dietz, 1999). La cybermuséologie est donc au carrefour de la muséologie et du numérique, retenant de chacun des éléments qui se combinent pour établir une toute nouvelle forme de pratique. Toutefois le terme cybermuséologie est peu utilisé, c’est pourquoi il convient de justifier son utilisation grâce à une définition du mot et à la présentation des approches des auteurs qui ont utilisé ce terme. Le préfixe cyber est défini comme suit dans l’encyclopédie Wikipedia « through the use of a computer », soit, via l’usage de l’ordinateur. Le Grand dictionnaire terminologique (2006) le définit plutôt comme suit :
Préfixe que l'on ajoute à un mot existant pour en transposer la réalité dans le cyberespace ou pour l'associer à celui-ci. Il indique qu'un lieu, une chose, une personne, etc., existent dans le cyberespace ou dans Internet. Cyber vient du mot grec kubernan signifiant « gouverner », mais son sens actuel tire son origine du mot anglais cyberspace, inventé en 1984 par l'auteur américain de science-fiction, William Gibson, dans son livre intitulé Neuromancer.
Ainsi plusieurs mots ont été créés à partir de ce préfixe : cyberdémocratie, cyberguerre, cybersexe, cyberdrague, etc. Tous ces mots font référence à l’utilisation d’un ordinateur mais plus particulièrement au cyberespace qui permet interaction et communication. Ainsi la cyberdrague n’est possible que s’il y a interaction et communication entre deux ou plusieurs individus. Comme Éric Langlois le fait remarquer, le virtuel n’est pas nécessairement cyber, puisqu’on peut également retrouver des environnements virtuels qui ne sont pas en ligne, mais qui sont sur des supports tels que des CD-ROM et des bornes interactives (Langlois, 2005 : 66). Ainsi, la cybermuséologie s’intéresse-t-elle spécifiquement aux musées qui sont dans le cyberespace, et non simplement à tous les musées virtuels.
Une définition complète de la cybermuséologie devrait donc mettre l’emphase sur l’interaction (et l’interactivité) et la communication en réseau via l’ordinateur tout en retenant de la muséologie : • l’importance de la conservation et de la collection par la numérisation des objets; 
• l’importance de l’exposition par des sites Internet ; 
• et l’interprétation par des stratégies discursives et de présentation semblables à celleutilisées dans les musées mais aussi par des stratégies spécifiques à l’Internet.  
Les nouvelles pratiques qui découlent des musées, des expositions et mêmes des expériences éducatives en ligne peuvent donc être définies comme faisant partie de la cybermuséologie. Pourtant il serait simpliste de croire que si la muséologie s’intéresse à l’étude de l’organisation et de la gestion des musées et des collections, la cybermuséologie s’intéresse à l’organisation et à la gestion des musées et des collections en ligne. Visionnaire, Steve Dietz était l’un des précurseurs d’un nouveau mouvement en muséologie en 1999, alors qu’il publiait sur Internet son exposition sur la cybermuséologie (1999). Selon ce dernier, trois caractéristiques distinguent les médias numériques des autres médias : ils sont en réseau, ils sont interactifs et ils permettent la cartographie des données (ce qu’il nomme ‘computability’). Ces caractéristiques sont très près de ce que nous avions pu retenir grâce à la définition du mot, mais ajoutent un élément essentiel, soit la capacité à cartographier les données comme aucun autre media peut le faire. Ainsi chacune des fonctions traditionnelles du musée soit collectionner, préserver, rechercher, interpréter et exposer est directement affectée par les caractéristiques du numérique. Dietz (1999) site d’ailleurs Peter Weibel, artiste visuel qui s’intéresse aux médias, pour aborder le changement auquel font face les institutions muséales:  
One could say that the virtual museum on the Internet is in fact doser to the original idea of a museum, or the classical definition of a museum. The museum, as perceived by the Greeks, was a forum for discourse on collected information, an archive, a research place, a place of knowledge, and ended up also being a place for the production of knowledge.  
Dietz inscrit donc la cybermuséologie, dans l’économie de la connaissance en ce sens que le musée virtuel est un moyen de diffusion et de production de connaissances. Son tableau du passage des fonctions traditionnelles du musée vers les fonctions numériques est révélateur sur sa façon de concevoir la cybermuséologie.  
Tableau comparatif des fonctions rattachées aux musées  
Physical
Network
Digital
Collecting
Collections online
Collecting digital objects
Preserving
Préservation online
Archiving new media
Researching
Research online
Sharing research
Interpreting
Interpertation online
Multivocality,
hypemarratives +
conversation
Exhibiting
Exhibitions online
Online exhibition






Just as museology is not only about museums, so the cybermuseology is not only about cybermuseums.