Tuesday 25 November 2014

Dominique Langlais on Cybermuseology (in French)


This how Dominique Langlais presents and reflects on the nature of cybermuseology in his M.A. thesis in 2007:
"Ces pratiques spécifiques ont été regroupées par quelques auteurs sous le terme cybermuséologie. Steve Dietz, conservateur au Walker Art Center, présente une ‘exposition’ en ligne qu’il intitule CyberMuseology et qu’il décrit comme suit : “"CyberMuseology" maps some of the traditional functions of the muséum—collection, préservation, research, interprétation, exhibition— against some of the distinctive characteristics of digital media—the network, interactivity, computabililty” (Dietz, 1999). La cybermuséologie est donc au carrefour de la muséologie et du numérique, retenant de chacun des éléments qui se combinent pour établir une toute nouvelle forme de pratique. Toutefois le terme cybermuséologie est peu utilisé, c’est pourquoi il convient de justifier son utilisation grâce à une définition du mot et à la présentation des approches des auteurs qui ont utilisé ce terme. Le préfixe cyber est défini comme suit dans l’encyclopédie Wikipedia « through the use of a computer », soit, via l’usage de l’ordinateur. Le Grand dictionnaire terminologique (2006) le définit plutôt comme suit :
Préfixe que l'on ajoute à un mot existant pour en transposer la réalité dans le cyberespace ou pour l'associer à celui-ci. Il indique qu'un lieu, une chose, une personne, etc., existent dans le cyberespace ou dans Internet. Cyber vient du mot grec kubernan signifiant « gouverner », mais son sens actuel tire son origine du mot anglais cyberspace, inventé en 1984 par l'auteur américain de science-fiction, William Gibson, dans son livre intitulé Neuromancer.
Ainsi plusieurs mots ont été créés à partir de ce préfixe : cyberdémocratie, cyberguerre, cybersexe, cyberdrague, etc. Tous ces mots font référence à l’utilisation d’un ordinateur mais plus particulièrement au cyberespace qui permet interaction et communication. Ainsi la cyberdrague n’est possible que s’il y a interaction et communication entre deux ou plusieurs individus. Comme Éric Langlois le fait remarquer, le virtuel n’est pas nécessairement cyber, puisqu’on peut également retrouver des environnements virtuels qui ne sont pas en ligne, mais qui sont sur des supports tels que des CD-ROM et des bornes interactives (Langlois, 2005 : 66). Ainsi, la cybermuséologie s’intéresse-t-elle spécifiquement aux musées qui sont dans le cyberespace, et non simplement à tous les musées virtuels.
Une définition complète de la cybermuséologie devrait donc mettre l’emphase sur l’interaction (et l’interactivité) et la communication en réseau via l’ordinateur tout en retenant de la muséologie : • l’importance de la conservation et de la collection par la numérisation des objets; 
• l’importance de l’exposition par des sites Internet ; 
• et l’interprétation par des stratégies discursives et de présentation semblables à celleutilisées dans les musées mais aussi par des stratégies spécifiques à l’Internet.  
Les nouvelles pratiques qui découlent des musées, des expositions et mêmes des expériences éducatives en ligne peuvent donc être définies comme faisant partie de la cybermuséologie. Pourtant il serait simpliste de croire que si la muséologie s’intéresse à l’étude de l’organisation et de la gestion des musées et des collections, la cybermuséologie s’intéresse à l’organisation et à la gestion des musées et des collections en ligne. Visionnaire, Steve Dietz était l’un des précurseurs d’un nouveau mouvement en muséologie en 1999, alors qu’il publiait sur Internet son exposition sur la cybermuséologie (1999). Selon ce dernier, trois caractéristiques distinguent les médias numériques des autres médias : ils sont en réseau, ils sont interactifs et ils permettent la cartographie des données (ce qu’il nomme ‘computability’). Ces caractéristiques sont très près de ce que nous avions pu retenir grâce à la définition du mot, mais ajoutent un élément essentiel, soit la capacité à cartographier les données comme aucun autre media peut le faire. Ainsi chacune des fonctions traditionnelles du musée soit collectionner, préserver, rechercher, interpréter et exposer est directement affectée par les caractéristiques du numérique. Dietz (1999) site d’ailleurs Peter Weibel, artiste visuel qui s’intéresse aux médias, pour aborder le changement auquel font face les institutions muséales:  
One could say that the virtual museum on the Internet is in fact doser to the original idea of a museum, or the classical definition of a museum. The museum, as perceived by the Greeks, was a forum for discourse on collected information, an archive, a research place, a place of knowledge, and ended up also being a place for the production of knowledge.  
Dietz inscrit donc la cybermuséologie, dans l’économie de la connaissance en ce sens que le musée virtuel est un moyen de diffusion et de production de connaissances. Son tableau du passage des fonctions traditionnelles du musée vers les fonctions numériques est révélateur sur sa façon de concevoir la cybermuséologie.  
Tableau comparatif des fonctions rattachées aux musées  
Physical
Network
Digital
Collecting
Collections online
Collecting digital objects
Preserving
Préservation online
Archiving new media
Researching
Research online
Sharing research
Interpreting
Interpertation online
Multivocality,
hypemarratives +
conversation
Exhibiting
Exhibitions online
Online exhibition






Just as museology is not only about museums, so the cybermuseology is not only about cybermuseums.




Thursday 11 September 2014

Beta: Museology online

This post is marked as "beta", because I will be adding new links as I come across them.

Here I will be collecting books, journals, blogs and videos (all accessible online) for my MA students as part of my course "Modern Trends in Museology".


Journals